USA
- 2003 (Spider-Man 2) |
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Genre
: super
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La
chose est suffisement rare pour être notée et
se confirme, Sam Raimi est un des rares réalisateurs
de la planète Hollywood à avoir pondu une adaptation de
comics réussie. A savoir fidèle à la bd, emballante
et maîtrisée. Sûrement parce qu'il est issu de la culture
comics, donc pas réalisateur d'un travail de commande. Sûrement
parce qu'il ne prend pas l'auditeur pour un débile léger,
pas de cynisme dans son oeuvre. Sûrement parce qu'il a gardé
un vrai esprit ludique, et là c'est carrément exceptionnel.
Il
en résulte un vrai bon film d'entertainment et une suite encore
plus jouissive que le premier opus. Ce en dépit d'une réalisation
plus affranchie du format comics, par ailleurs fort plaisante dans le
1er, et d'une narration un peu moins fluide. Raimi,
comme Peter Parker, s'achemine lentement vers l'age adulte. Malheureusement. Donc, après
l'apparition de ses supers pouvoirs d'homme arachnide, la mort de son
oncle, la tentative de meurtre sur la personne de sa tantine, Le héros
est intéressant, son ennemi est au niveau (un exploit pour le genre),
les personnages secondaires sont en place, l'intrigue va et la mise en
scène est bonne. La révolution est dans les fameux effets
spéciaux qui sont habituellement le seul argument de ces films
d'actions. Dans Spiderman 2, ils sont ahurissants. Le
1er combat contre Doc Oc est anthologique autant qu'esthétique.
L'utilisation de la synthèse confère souvent une pesanteur
éthérée, voir absente, aux personnages animés.
Il faut également
saluer le choix et la direction de Alfred Molina
dans le rôle d'Octopus. Car il est de notoriété publique
qu'il n'y a rien de tel qu'un super vilain-méchant-mais-pas-trop-quand-même
pour mettre en valeur le super héros de service. Demandez donc
au piteux Green-Willem-Defoe-Goblin. |
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Le
pour :
le kitch assumé |