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23 mars 2005 3 23 /03 /mars /2005 00:00

USA - 2003 (Spider-Man 2)


Genre : super
Réalisateur : Sam Raimi
Scénario : David Koepp, Alfred Gough, Miles Millar, Michael Chabon, Alvin Sargent
Directeur de la photo : Bill Pope
Casting : Tobey Maguire, Kirsten Dunst, Alfred Molina, James Franco
Musique : Danny Elfman

Scénario
*****
Mise en scène
*****
Photographie
*****
Acteurs
*****
Effets spéciaux
*****

La chose est suffisement rare pour être notée et se confirme, Sam Raimi est un des rares réalisateurs de la planète Hollywood à avoir pondu une adaptation de comics réussie. A savoir fidèle à la bd, emballante et maîtrisée. Sûrement parce qu'il est issu de la culture comics, donc pas réalisateur d'un travail de commande. Sûrement parce qu'il ne prend pas l'auditeur pour un débile léger, pas de cynisme dans son oeuvre. Sûrement parce qu'il a gardé un vrai esprit ludique, et là c'est carrément exceptionnel. Il en résulte un vrai bon film d'entertainment et une suite encore plus jouissive que le premier opus. Ce en dépit d'une réalisation plus affranchie du format comics, par ailleurs fort plaisante dans le 1er, et d'une narration un peu moins fluide. Raimi, comme Peter Parker, s'achemine lentement vers l'age adulte. Malheureusement.
Mais ne boudons pas notre plaisir.

Donc, après l'apparition de ses supers pouvoirs d'homme arachnide, la mort de son oncle, la tentative de meurtre sur la personne de sa tantine,
son amour contrarié pour Mary Jane, son travail de photographe officiel de Spiderman, sa lutte syndicale pour l'obtention d'une
promotion au sein du Daily Mirror, son combat contre ce gros bouffon de Bouffon Vert, son amitié complexe avec le fils de son ennemi juré, la gestion de sa puberté et la grande responsabilité que lui confère ses pouvoirs, où diable Peter Parker
va-t-il trouver le temps de faire ses devoirs?
Simple. Il va les négliger. Au grand damne de son manchot de directeur de thèse (alias Lizardman). Et de fait, son apprentissage connaît des défaillances.

Le héros est intéressant, son ennemi est au niveau (un exploit pour le genre), les personnages secondaires sont en place, l'intrigue va et la mise en scène est bonne. La révolution est dans les fameux effets spéciaux qui sont habituellement le seul argument de ces films d'actions. Dans Spiderman 2, ils sont ahurissants. Le 1er combat contre Doc Oc est anthologique autant qu'esthétique. L'utilisation de la synthèse confère souvent une pesanteur éthérée, voir absente, aux personnages animés.
Ici, Octopus et ses centaines de kilos de tentacules métalliques, s'encrent violemment tantôt dans le béton, tantôt dans l'asphalte, rendant ses apparitions réelles, menaçantes, pesantes.
A l'inverse, l'homme araignée devient plus aérien, vif et hyperlaxe que jamais. Les effets sont complètement au service du propos et incarnent littéralement les personnages. Bref, ils sont pensés. Spiderman prend ainsi toute son ampleur dans cette sequelle. Être presque entièrement digitalisé est ce qui pouvait lui arrivé de mieux. Entre les mains d'un Sam Raimi tout du moins. Il ne s'est pas contenté de dilapider le budget en choix visuels douteux sur les conseils avisés d'un directeur artistique ou d'un producteur en carton pâte (voir Van Hellsing et consort). Big up à John Dykstra donc.

Il faut également saluer le choix et la direction de Alfred Molina dans le rôle d'Octopus. Car il est de notoriété publique qu'il n'y a rien de tel qu'un super vilain-méchant-mais-pas-trop-quand-même pour mettre en valeur le super héros de service. Demandez donc au piteux Green-Willem-Defoe-Goblin.
Et l'équilibre est idéal en l'occurrence.
Un Spiderfilm.
X2.

Aswip'

Le pour : le kitch assumé
Le contre :
la toile n'est pas très bien faite en gros plan

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commentaires

F
"Octopus et ses centaines de kilos de tentacules métalliques, s'encrent violemment tantôt dans le béton, tantôt dans l'asphalte," et dans sa propre chair surtout. <br /> J'ai bien aimé la moment où il devient Doc Oc de façon irréversible.
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