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29 novembre 2006 3 29 /11 /novembre /2006 08:03
USA - 2006 (Just my luck)
Affiche Lucky Girl
Genre : Barbie world
Réalisateur : Donald Petrie
Scénario : I. Marlene King, Amy Harris
Directeur de la photo : Dean Semler
Casting : Lindsay Lohan, Chris Pine, Samaire Armstrong, Bree Turner
Musique : Teddy Castellucci


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Tout sourit à Barbie-Pouffe au charmant popotin garni de nouilles : des copines fidèles à morts, admiratives et so cute, un poste de bloc-notes professionnel dans une pseudo-boîte d'événementiel, un moral d'acier forgé d'un optimisme sans faille, et d'adorables nougats parés à se lover contre le torse du moindre beau gosse croisé en ascenseur. Rien ne résiste à Ashley reine de la moule et par un incroyaaaaaaaable concours de circonstances (à prononcer à haute voix, paumes ouvertes au ciel) la voici catapultée organisatrice en chef d'une giga-teuf people de premier plan pour le compte de Mascarade Productions, une major musicale incontournable. Parallèlement, à quelques rues à peine, faisons connaissance de Jake-la-poisse qui se traîne plus de casseroles qu'il n'y en a dans une cuisine digne de ce nom. Presque geek, catalogué looser ultime (à présent faîtes un "L" avec vos doigts en équerre), il fait front depuis toujours aux nombreux obstacles que la déveine dresse sur son chemin de croix. Pourtant entre deux situations peaux de banane et autres quipropos pénibles, Jake fait preuve d'une ambition désespéré en s'improvisant agent artistique d'une bande de potes, génies méconnus du rock Punky-pop. A bout d'ouvertures mais jamais à court d'idées, pas-de-bol-man se donne une semaine, maquette CD en poche, pour convaincre le big boss de Mascarade Productions…

Est-ce qu’à cet instant précis du résumé tu kiffes l’issue à venir ? Ce serait pas chan-mé qu’Ashley et Jake se croisent lors de la boum jet set ? Et qu’est ce que ça donne deux opposés qui se percutent ? Mieux : imagine qu’au cours d’une pelle langoureuse à langues anonymes, les deux protagonistes s’échangent leur destin véhiculé par les miasmes de leur salive, afin qu’Ashley découvre dès lors ce en quoi consiste un quotidien ponctué de galères sans noms et que Jake s’offre enfin un break, gâté par la providence… Franchement si c’est pas d’la balle un scénar pareil !

Haaaaaa c’est sûr que ça fleure bon le rose bonbon mais qu’est-ce que tu allais t’imaginer ? Avec un pitch, une affiche, un casting et un réalisateur de cette envergure (auteur de Miss détective, respect !) ce serait insensé d’espérer autre chose qu’une guimauve acidulée et molle. Commence d’abord par te demander ce qui t’a amené là puis contente toi de gober ce chef d’œuvre en sucette d’abrutissement. Conçu pour les afficionados des soaps ado de KD2A, Lucky girl se déguste le cerveau déconnecté, le bec farci de fraises Tagada, une coupe de Champomy à portée de main , avec en option le best-of de Lorie en fond sonore supplémentaire. Une fois l’étape de mise à niveau (ras les pâquerettes) indispensable au visionnage, tu verras que tu acceptes volontiers le déroulement imbécile, délivré à 24 images/sec. On sourit même (si, si) à des blagues débiles, et on bloque sans peine sur les (mes)aventures de cette troupe aseptisée de jeunes, au demeurant sympathique.

De cette pâte gélatineuse jaillit sans crier gare, un enthousiasme consternant… Ouaaaiiis en fait on veut trop que ça le fasse cet album de Macfly et qu’ça s’rait top-délire que la copine d’Ashley ai aussi sa part de rêve en écrivant du single à succès. Sans oublier que ça assurerait grave qu’Ashley et Jake s’aiment d’un amour sincère, parce que déjà y’a pas que les grands qui rêvent et qu’ensuite qu’c’est grave stylé cette chance qui se donne à chaque baisers, un coup c’est toi, un coup c’est moi, mais ma véritable chance c’est de t’avoir toi… Ah ! je les entends d’ici les « qu’en dira-t’on » des aigris du bonheur, les mauvaises langues de la pensée unique, les torturés de l’intellect ! C’est trop facile de se moquer, mais l’air de riiien on reçoit un message hyyyyyper sain, fort d’amour et de partage… Vuais, vuais… Ptête même que derrière ses apparats naïfs se dissimule un constat social d’actualité : dans la vie y’a ceux qui ont de la chance et ceux qui n’en ont pas. Vlan. Alors ensemble communions, rassemblons nos différences (joignez vos mains d’un geste ferme mais doux) et communiquons nos moyens de survie, au sein d’un monde pas commode, c’est vrai, mais qui a tant à nous offrir.

Allez, on file au lit maintenant.


Enzo

Le pour : On l’a cherché, on l’a pas volé.
Le contre :
La bonne idée c’est quand même de l’éviter.
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commentaires

L
lool en même temps un film avec lindsay lohan qui s'appelle lucky girl fallait pas non plus s'attendre a du grand art !<br /> faut pas être devin pour savoir que c'est un film pour adolescente en pleine de crise de romantisme juvénil !!
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S
Ben moi, il suffit juste de me dire qu'il y a Linsday Lohan pour deviner que le film est pourri.
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P
Lindsay tu es mon modèle !!! J'aime trop tes ch'veux, tes fringues et tes mecs !!! Tu déchires…
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E
Paris ? Une pléaïde ! Mais qui ont eu le bon goût de ne pas traverser l'océan qui nous sépare. Et pourtant on a pu l'observer dans le récent "la maison de cire". Enfin pas moi puisque pas vu.
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M
Et la Paris Hilton elle a pas fait de films ?
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